La posturologie s’adresse à tout le monde :
- Enfants ou adolescents qui se plaignent de douleurs récurrentes trop souvent associées à la croissance, chuteurs, dyslexiques, scoliotiques…
- Adultes avec douleurs récurrentes ou chroniques dans les membres inférieurs ou dans la zone rachidienne, se plaignant d’instabilité ou non.
- Séniors devenant instables et douloureux, présentant des risques de chute.
Il s’agit d’une approche différente de la posture et de l’appareil locomoteur, qui peut être utilisée par tous les praticiens qui s’intéressent à l’appareil locomoteur. C’est une spécialité qui consiste à examiner de manière très fine le fonctionnement du système postural d’aplomb dans sa globalité, par l’exploration des différents capteurs sensoriels que sont les yeux, les pieds, l’oreille interne ou les viscères. Cette façon globale d’appréhender le corps permet à tous ces praticiens de parler un langage commun, d’utiliser les mêmes tests cliniques posturaux dont la reproductibilité est validée par des études cliniques. Les moyens thérapeutiques utilisés peuvent être différents selon le titre du praticien, qu’il soit podologue, kinésithérapeute, ostéopathe, neurologue, ophtalmologiste, dentiste ou orthoptiste. Mais chacun a conscience de ses propres limites et peut être amené à orienter son patient vers un autre thérapeute pour compléter ou non son traitement selon ce qu’il aura diagnostiqué durant son bilan initial. Chacun de ces praticiens travaille main dans la main avec l’ensemble des thérapeutes dans l’intérêt du patient. Ils s’attachent à traiter l’origine des douleurs posturales et non la conséquence, ce qui permet d’obtenir des résultats durables sur le long terme même face à des douleurs chroniques. Les douleurs qui peuvent être traitées par une approche posturologique sont souvent des douleurs chroniques ou récurrentes, toujours localisées aux mêmes endroits. Ces douleurs sont d’origine musculaire (hypertonies). Il s’agit principalement de douleurs chroniques et sont souvent inexpliquées car les examens complémentaires (radio – scanner – IRM – échographie) n’ont rien révélé d’anormal sur le plan structurel.


